Digimon Xros Wars : épisodes 45 à 49

 

~~  Coucou les digifans ~~

Vous allez bien en cette période peu facile ? J’ai un peu délaissé mon travail sur cette série avec la reprise des épisodes du reboot de Adventure mais je vais me remettre dedans. Surtout qu’avec l’heureux événement qu’a connu Dareen, il y a eu un retard dans la sortie des news de la série en cours de diffusion. Par conséquent, je m’autorise cette semaine à ne pas travailler dessus dans l’idée de boucler rapidement la première série Xros Wars. ce serait un peu dommage que ça continue à stagner.

Vous savez que ces derniers temps, je médite beaucoup sur cette série et il m’est venu une réflexion… intéressante. J’ai beaucoup émis de critiques sur Xros Wars mais peut-être parfois à tort. Contrairement aux séries habituelles où les héros sont réalistes, avec des sentiments et des émotions qu’on veut comprendre, en fait ici, on se trouve dans une série christique.

Je râlais notamment beaucoup au sujet de Taiki qui était à mes yeux à un héros beaucoup trop idéalisé et non un héros du quotidien, un enfant ordinaire, comme Takato, Takuya ou Daisuke. Sauf que si on prend conscience que c’est un récit christique, cela devient normal que Taiki soit ce héros idéal, un Messie, un faiseur de miracles… Le but du récit est de produire une forte inspiration et d’appuyer sur les valeurs portés par Taiki. Dans l’idée même d’un récit christique se greffe l’idée que la série elle parle beaucoup de l’acceptation de la mort (Shoutmon qui depuis le début combat jusqu’à son dernier souffle, la résurrection de Beelzebumon, Taiki qui pense sans cesse à se sacrifier pour quelqu’un, la mort de Beelzebumon, Yû qui doit travailler à accepter la mort…) Tout est conditionné pour évoquer de ce sujet et démontrer qu’il faut avancer sans avoir peur, garder confiance.

Je vais m’arrêter là car je pourrais développer des heures sur le sujet et faire part de toutes les réflexions que j’ai eu sur le sujet (idée pour un possible dossier éventuel) mais c’est vraiment quelque chose de passionnant de constater qu’après plusieurs années, après avoir étudié un sujet, on peut arriver à changer d’opinion dessus.

Certes; la sériea produit des incohérences, notamment sur le traitement de Yû  et le twist qui aurait pu mieux développé. dans l’état des choses, ils ont fait un Ken / Wormon mais avec moins d’émotions. Pour moi, Damemon, je n’arrive pas à voir s’il a pu être sincère ou pas dans son attachement à Yû. La mise en scène a raté des choses et c’est dommage car le personnage de Yû n’en aurait été que meilleur.

Mais les incohérences, les problèmes de mise en scènes de cette série restent assez légères et elles s’expliquent par le fait que les épisodes ont été produit en une semaine chaque fois, dans des délais peu évidents, donc c’est difficile de faire une qualité incroyable, tout le temps.

D’ailleurs, ce rythme de production hebdomadaire n’est pas née avec l’animation japonaise mais il y a plus de 150, ans, en France, ce que nous appelons romans classiques sont tous sortis dans des journaux sous forme de feuilletons. Chaque semaine, l’auteur écrivait vingt pages pour divertir son lectorat et prier pour avoir du succès. Une anecdote cocasse du sujet  : le célèbre Alexandre Dumas écrivait ses histoires en fonction des figurines des personnages qu’il avait confectionné. Dans un chapitre, il les regardait et décidait lesquels utiliser. Puis quand un mourrait, il la jetait à a la corbeille. Et le truc drôle, c’est que as servante a un jour remis trois figurines dans la corbeille sur les étagères. Dumas pensait pouvoir les réutiliser. Et… ils étaient morts dans le récit. Donc c’est pas passé pour les lecteurs. Et il a dû galérer de ouf pour inventer une astuce crédible afin d’expliquer que ces personnages avaient simulé.

C’est pourquoi quand on veut faire du bon travail, quand on veut produire un bon récit, si on est motivé, on saura le faire. Peu importent les conditions et les exigences. Et c’est pour cela que je suis aussi sèche avec le reboot de Adventure. Ils ont eu une expérience unique dans l’histoire de l’animation japonaise : DEUX MOIS ENTIERS de pause. Ils avaient largement moyen de bosser le scénario et de produire des épisodes qui soient à chaque fois de qualité et de réellement développer des personnages et des interactions. Mais ils se sont cantonnés à une écriture paresseuse et je ne l’excuse pas En tant qu’auteur, je suis d’un perfectionnisme effroyable sur mes textes. Je n’attends pas un niveau équivalent quand je lis un roman ou je vois une série mais je veux au moins un bon scénario et de vrais personnages.

Sur ce, on va passer aux épisodes traités et j’ai beaucoup aimé cet arc-ci. je ne débriefeai par contre cette fois parce que j’ai déjà été très bavarde. Je vous laisse donc les liens : épisode 45, épisode 46, épisode 47, épisode 48 et épisode 49.

A présent, on passe à la galerie :

A présent; on se quitte pour se retrouver pour la prochaine news. N’oubliez pas de retrouver les différentes fiches dans l’index des épisodes.

~ A bientôt les Digifans ~~