Tamers épisode 13

Digimon Tamers – Episode 13 – Deijimon hokakushirei ! Wazawai no yokan !

Ordre de capturer les digimon ! La prémonition d’un danger !

écrit par Emilie


  • Shirakabaha

Ce nom est un mouvement littéraire japonais né vers 1910, soit lors de l’ère Taishou et renvoie à l’appellation du magazine où les auteurs adapte de ces idées et ce styles écrivaient. Le nom signifie « blanc bouleau ».

Le mouvement nait d’étudiants de la prestigieuse université Gakushuuin, à Tokyo, pour protester contre le naturalisme, qui était le courant littéraire prédominant de l’époque. Parmi eux, on peut citer des auteurs comme Mushanokouji Saneatsu, Shiga Naoya, Ton Satomi, Yanagi Souetsu, Arishima Takeo et Nagayo Yoshirou. Tous tiennent l’esthétique occidentale en haute estime et veulent diffuser à travers le Japon les conceptions européennes sur l’art et la littérature. Leurs idées sont exclusivement à la première personnes et on y sent une philosophie optimiste. Ils mettent l’accent sur l’humanisme et l’individualistes. Néanmoins, à aucun moment, ils ne rejettent leur propre culture et sont soucieux de s’intéresser à tout et toute littérature.


  • « C’est comme si notre pays tirait sur d’autres pays »:

Pourquoi suis-je en train de revenir sur cette phrase que vous avez tous compris ? Eh bien, tout simplement car elle rappelle un fait important de l’histoire japonaise : depuis 1945, soit la date de la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon a été interdit de posséder une armée dans un but offensive. Ses forces militaires ne doivent servir qu’à la protection de ses citoyens.

Par conséquent, envisager de tirer l’équivalent d’un missile dans le réseau, quelque chose qui toucherait tous les pays de la planète, ce serait rejouer en pire l’attentat de Pearl Harbour qui a mené à la destruction d’une bonne partie du japon par les États-Unis et surtout l’explosion de deux bombes nucléaires. Je présume que cet argument doit donc donner des sueurs froides aux politiciens qui s’entretiennent avec Yamaki.


  • « Les kanjis de votre nom ne sont pas comme nous les lisons au Japon »:

Quand je vous avais mentionné le racisme des japonais pour le chinois, vous comprenez maintenant mieux de quoi je parlais ?

A présent, la question serait : Yamaki est-il raciste ? Eh bien, personnellement, je pense que le bénéfice du doute peut lui être accordé. Sachant que les préjugés xénophobes à l’encontre des ressortissants chinois sont ancrées dans la culture chinoise, Yamaki peut se contenter de suivre des règles préalablement définies par la société à laquelle il appartient. D’ailleurs, c’est un homme qui aime qu’on suivre les règles. Néanmoins, rien n’interdit de penser qu’il peut avoir formulé cette phrase en sachant consciemment l’insulte qu’il envoyait à son interlocuteur.

Bref, je ne répondrai pas à cette question à votre place. Faites votre propre opinion du personnage et jugez de vous-même quelle hypothèse serait la plus probable.


  • tremblement de terre :

Ce réflexe de Takato de penser immédiatement à un tremblement de terre est typiquement japonais. Le pays, vivant sous d’importantes failles sismiques, connait de fréquents séismes qui peuvent être de simples secousses à des incidents plus violents. Dès l’entrée à l’école primaire, et souvent même avant au sein de leurs familles, les enfants apprennent quels gestes adopter lorsqu’ils perçoivent les signes d’un séisme et où ils doivent s’abriter ou ne pas s’abriter.


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