Fanfics – Un mariage Daimon

Un mariage Daimon

écrit par Emilie


statut : complet
type : oneshot
chronologie : cinq ans après la fin de Digimon Savers
date d’écriture : entre 2007 et 2010


Maison Daimon, J-1 18h15 :

_Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! On ne sera jamais prêt pour demain ! cria Chika.
Debout au milieu de la cuisine des Daimon, la jeune fille ne cessait de courir partout afin d’organiser au mieux les choses, passant de l’intérieur à l’extérieur sans arrêt. Dans la cuisine, Sayuri ne cessait de cuisiner depuis trois jours avec toujours autant de plaisir, il fallait dire que le mariage de son enfant donnait énormément de plaisir. Derrière elle, Satsuma préparait des gâteaux sous l’œil plus qu’attentif de Kudamon n’attendant que son partenaire fasse tomber un morceau au sol pour le rattraper même si cela n’arriva pas.
Aux côtés de Chika, Piyomon portait plusieurs boites dans ses bras et avait du mal à avancer si bien qu’il trébucha et s’effondra au sol.
_Piyomon ! Fais attention ! Ce sont des cadeaux pour Masaru-nii-chan et Kyoko-san ! Ils ne doivent pas être abîmés ! s’écria Chika furieuse.
_Tu saurais marcher avec autant de paquets sur les bras, toi ? fit Piyomon.
_Tu ne peux pas, tu le dois ! insista Chika. Il faut mettre tout ça dans la chambre d’otosan et kaasan puis demain matin les descendre au jardin !
Venant de se remettre debout, Piyomon fixa un instant sa partenaire puis quand il eut réalisé le travail attendu par celle ci, il tomba en arrière.
_PIYOMON !!! hurla Chika.
Sur la table, Kudamon tomba aussi à la renverse suite aux cris de la jeune fille qui n’étaient pas loin d’égaler ceux de son propre partenaire puis se rendit jusqu’au bord.
_Calme-toi, Chika. On y arrivera, assura Kudamon.
Se détournant de son partenaire, Chika se tourna vers le petit digimon et le fusilla d’un regard si noir que celui ci eut envie de rentrer dans le digivice de Satsuma.
_IL EST DEJA 18 HEURES ET LE MARIAGE A LIEU A DIX HEURES DEMAIN MATIN ! IL N’ Y A PAS DE TEMPS A PERDRE ! hurla Chika. TOUT LE MONDE AU TRAVAIL ET PLUS VITE QUE CA !
Comme choqué, Kudamon tomba en arrière tandis que même Satsuma demeura parfaitement immobile. Ensuite la jeune fille traîna son partenaire par une aile en l’obligeant à porter tous les paquets.
_Ta fille semble légèrement stressée, nota Satsuma.
_Masaru a raison de dire qu’elle est folle, soupira Kudamon.
_Chika est une enfant si adorable et pleine de vie, s’exclama Sayuri enchantée.
_Satsuma, peux tu me redire la définition d’adorable ? fit Kudamon.
_Les mères ont une autre définition de ce mot pour leurs enfants, songea Satsuma.

Maison Tsukiyo J- 1 10h15 :

Au beau milieu du salon de la famille des Tsukiyo, Kyoko était habillée d’une magnifique robe de mariée d’un blanc immaculé avec un long voile recouvrant ses cheveux tressés et une traîne tombant jusqu’à ses pieds.
Agenouillées aux pieds de la jeune femme, Yoshino et Tomoyo effectuaient les dernières retouche au costume de leur amie. Comme à son habitude, Tomoyo portait une robe de cosplay, aujourd’hui il s’agissait d’un costume inspiré de Card Captor Sakura avec des petites ailes dans le dos.
_Ta robe est vraiment splendide, Kyoko ! s’exclama Yoshino.
_Merci, Yoshino-san, répondit Kyoko avec un sourire de ravissement.
Brusquement, le visage de la jeune fille s’assombrit lorsqu’elle songea que son amie ne porterait peut être jamais une robe comme celle ci. Depuis la mort de son fiancé, depuis la mort de Tohma, elle ne semblait trouver aucun intérêt pour les autres hommes et ne trouvait son bonheur qu’avec ses enfants.
Tournant alors la tête, la jeune femme regarda la petite Mina, âgée de deux ans et demi, se tant assise sur le sol et jouait gentiment avec son petit frère Ryo âgé de six mois. Elle eut un sourire triste en les regardant car aucun d’eux ne connaîtrait jamais leur père.
_Yoshino-san … , murmura Kyoko.
_Qu’est qu’il y a, Kyoko ? fit Yoshino en levant la tête.
_Rien … , mentit Kyoko en détournant la tête.
_Ce n’est rien, assura Yoshino. N’aie pas honte pour moi ou des regrets de te marier. Je ne sais pas si je me marierai un jour mais j’ai mes enfants et ils sont la chose la plus importante pour moi. Je suis vraiment heureuse.
_Yoshino-san … , murmura Kyoko en observant son amie.
_Amuse-toi et souris, Kyoko, s’exclama Yoshino avec un sourire.

Maison des Noguchi – J- 1 – 14h30 :

_Je suis vraiment censé mettre ça ? s’écria Masaru.
Dans le salon des Noguchi, le jeune homme se tenait devant un large miroir renvoyant une image de lui habillé en un costume sombre avec une chemise blanche et un nœud de papillon qui lui donnait l’impression d’étouffer.
Assis dans le canapé, Suguru se retenait desespèrement de ne pas rire de son fils tandis que près de lui, Yuka, âgée de sept ans, avait été incapable d’y résister. Derrière eux, Kenji ne cessait de prendre des photos tandis que son épouse et son fils effectuaient des dernières retouches au pantalon du futur marié.
_Falcomon, pourquoi aniki est déguisé comme un pingouin ? fit Agumon.
_Peut être que le mariage se passe au pays des pingouins ? suggéra Falcomon.
_Toosan ! Tu as vraiment mis ça ? s’exclama Masaru.
_Ouais … et toute la journée jusqu’au soir, répliqua Suguru avec un sourire plus qu’amusé.
_Merci … , répondit Masaru en lui jetant un regard sombre. Et ne te retiens pas de rire !
_Masaru, ne bouge pas tant ! dit Ikuto qui en était à sa troisième piqûre d’aiguille.
_Hey ! Tu es mon témoin, gamin ! Tu dois encaisser les coups pour moi, lança Masaru.
_C’est vraiment excitant, songea Mizusu ravie. Ikuto, quand tu feras ta déclaration à Chika-chan ? J’ai hâte que ce soit toi !
_KAASAN !!!!! hurla Ikuto devenu complètement rouge et se figeant sur place.

Jour J  :

Le grand jour était finalement arrivé et sur la place devant l’église dans laquelle devait se dérouler la cérémonie, le monde ne cessait de venir, toute la famille Daimon et ses amis, humains comme digimon. toutes ces personnes entrèrent à l’intérieur de l’église afin de s’installer. Ensuite Sayuri prit le bras de son fils tandis que Kyosuke fit de même avec celui de sa petite sœur. Ainsi ils pénétrèrent dans l’église et se rendirent ainsi jusqu’à l’autel où Ikuto attendait Masaru du côté gauche et Tomoyo se tenait à droite.
Lorsque Sayuri alla s’asseoir sur un banc situé au premier rang, elle se mit à côté de Satsuma puis s’étonna de ne pas voir son mari avec lui.
_Satsuma-san, Suguru-san ne dormait pas chez toi ? s’étonna Sayuri. Où est il ?
_Il … il va bientôt arriver, répondit Satsuma un peu gêné.
_Il vaut mieux, ajouta Sayuri. C’est tout de même lui qui a les alliances.
Se rappelant de ce détail, Satsuma crut être frappé par la foudre en se souvenant de leur soirée d’hier où son meilleur ami avait insisté pour sortir et avait du le ramener jusqu’à son appartement en le portant sur son dos.
_Je crois que je vais aller voir ce qu’il fait … , décida Satsuma embarrassé. Pas de souci, Sayuri-san. Nous arrivons bientôt.
_J’ai une pleine confiance en vous deux, dit Sayuri en lui adressant un large sourire.
De plus en plus gêné par cette immense confiance dont lui témoignait la jeune femme et comment il se montrait peu digne, Satsuma se releva et sortit discrètement de l’église, non pas sans entendre Kudamon lui glisser un petit commentaire :
_Je me demande ce que Sayuri dirait sur votre petit travail d’hier, dit Kudamon narquois.
_Ca va, toi, répliqua Satsuma. On est adultes, non ? On peut passer du temps ensemble.
_Mais te fâche pas, Satsuma. Je n’ai absolument rien dit, répondit Kudamon d’un ton plus qu’innocent et malicieux.
Au même moment, le prêtre derrière l’autel commença son élocution avant de se tourner vers Masaru dont l’esprit s’était perdu en cours de route ennuyé par le discours.
_Daimon Masaru, voulez-vous prendre Tsukiyo Kyoko pour légitime épouse afin de l’aimer et la chérir jusqu’à la fin de vos jours ? demanda le prêtre.
Prenant conscience qu’on lui posait une question, Masaru se redressa puis se demanda ce qu’on venait de lui dire.
_Vous pouvez répéter la question ? fit Masaru.
A l’intérieur de l’église, tout le monde se mit à rire, Chika cacha son visage dans son bouquet de fleurs et se retourna tandis que Kyoko utilisa sa digisoul pour envoyer un bon coup de poing sur la tête de son fiancé.
_Bakamon ! cria Kyoko. On te demande si tu veux de moi comme épouse !
_Bah bien sur ! Fallait le demander plus clairement, s’exclama Masaru.
_Passez, mon père, soupira Kyoko, ou on y sera encore ce soir.
_Bien, fit le prêtre. Tsukiyo Kyoko, voulez vous prendre Daimon Masaru pour légitime époux pour l’aimer et le chérir jusqu’à la fin de ses jours ?
_Oui, mon père, répondit Kyoko immédiatement.
_A présent, nous allons passer à l’échange des alliances, reprit le prêtre. Que celui qui a les alliances se lève et me les apporte !
Assise sur son banc, Sayuri se sentit très nerveuse et espérait que Satsuma et Suguru allaient bientôt revenir.
_Masaru, rassure-moi, tu ne les as pas donné à ton père ? fit Kyoko effrayée.
_Ben je cherchais quelqu’un et il m’a dit qu’il s’occuperait de les amener jusqu’au péril de sa vie, répondit Masaru.
_Nous allons vraiment rester devant cet autel jusqu’à ce soir, soupira Kyoko.
Mentalement, la jeune femme songea que si ce devait être le cas, son beau-père apporterait vraiment les alliances en le payant de sa vie.
Pendant ce temps, Satsuma avait couru le plus rapidement possible à son appartement où il poussa la porte quand il trouva Suguru à quatre pattes, la main sous le canapé. Dans le même temps, Kudamon observait les lieux d’un regard plus que surpris.
_Satsuma, depuis quand ton appartement est rangé ? fit Kudamon.
_Je me demande surtout depuis quand j’ai vu le parquet, songea Satsuma.
_Satsuma-kun, faut que tu m’aides ! s’exclama Suguru. Je me suis réveillé il y a une heure, je me suis préparé .. mais j’ai plus les alliances !
_C’est pour cela que tu as tout rangé, comprit Satsuma. Je vois.
_Aide-moi ! supplia Suguru. Kyoko va me tuer !
_C’est sur qu’on va avoir un mariage et un enterrement, approuva Satsuma.
_Arrête ! cria Suguru. Je dois les retrouver ! Tu n’as rien vu hier soir quand tu m’as mis coucher ou tu m’as ramené ?
_Vous êtes sur de les avoir eu hier ? demanda Kudamon.
_Eh bien … , commença Suguru en réfléchissant. Mais oui ! Je les ait posé sur ma table de chevet hier matin !
_Il ne nous reste plus qu’à aller les chercher, constata Satsuma. Allez ! Tout ira bien !
_Satsuma, la cérémonie doit être bien avancée et la maison des Daimon est à dix kilomètres de ton appartement, rappela Kudamon.
_Kudamon … , dit Suguru d’un ton suppliant en joignant ses mains. Aide-moi !
Observant le professeur Daimon aussi vulnérable, le petit renard digimon afficha un sourire narquois décidé à profiter de la situation.
_Je veux une boite des meilleurs chocolats du Japon en échange, réclama Kudamon.
_Si tu m’aides, tu en auras dix ! assura Suguru en se relevant.
Durant ce temps, à l’église, les invités commençaient à trouver le temps long, Sayuri se demandait ce que son mari et son ami pouvaient faire, Chika et Ikuto s’étaient assis sur la marche de l’autel et enfin Masaru essayait de calmer sa future épouse qui semblait s’exciter contre son père au fur et à mesure que le temps s’écoulait.
_S’il vient, je l’étrangle ! S’il ne vient pas, je le déchitèque ! s’écria Kyoko.
Devant une telle colère, le prêtre lui-même avait renoncé à la calmer devant une colère si puissante et extrême. Soudain Satsuma rejoignit discrètement le banc de Sayuri, fatigué par la course qu’il avait mené, tandis que Suguru apparut à l’entrée de l’église.
_Coucou ! Je suis là ! cria Suguru. Regardez ce que j’ai !
Levant bien haut les alliances dans sa main droite, Suguru s’avança sur l’allée lorsqu’il trébucha et s’étala au sol tandis qu’il lâcha les alliances qui volèrent plus loin. Agumon décida de courir après et sauta mais ne réussit qu’à retomber et se cogner sur les dalles. Salamon courut aussi tandis que Falcomon et Piyomon s’envolèrent lorsque les alliances tombèrent au milieu de la foule. Tout le monde essaya de les chercher mais en vain.
Soudain Kamemon apparut au milieu de l’allée portant son plateau avec une tasse et s’avança jusqu’à l’autel où il tendit la tasse au prêtre. Plus que surpris, celui ci prit la tasse et remarqua que les deux alliances étaient à l’intérieur.
_Mes enfants, la cérémonie peut reprendre, cria le prêtre joyeusement.
Finalement la cérémonie put reprendre son cours et s’acheva tant bien que mal. Les invités se levèrent pour sortir avant d’attendre la sortie du tout jeune couple. Le père du marié sortit dans les derniers et dans sa hâte habituelle, il rata une marche et dégringola toutes les autres avant de s’écraser au sol.
_Suguru-kun, tu vas bien ? demanda Yushima en s’agenouilla près de lui.
_Suguru-san ! s’écria Sayuri inquiète en courant vers lui.
_Otosan ! Soona ! s’exclama Chika en plaquant ses mains contre sa bouche.
En se redressant, Suguru observa les gens autour de lui puis fit mine désabusée.
_Ben quoi ? Qu’est que c’est que ça ? Qu’avez vous tous ? Je suis à un mariage ou un enterrement ? rigola Suguru.
Sur le perron de l’église, Kyoko se tenait eu bras de Masaru et foudroyait littéralement son beau-père du regard songeant mentalement qu’elle voulait poursuivre son mariage par un enterrement, celui de son beau-père.
Une bonne heure plus tard, tout le monde s’était réuni dans le jardin de la famille Daimon où de grandes et nombreuses tables avaient été dressé pour l’occasion. Masaru et Kyoko venait d’ouvrir la danse laissant les autres se mêler à eux. Ainsi Chika invita Ikuto qui se mit à rougir profondément, Agumon voulut embrasser Salamon mais se fit mordre le nez, Kenji et Mizunu dansèrent un slow ensemble, Yoshino dansa toute seule en tenant son petit Ryo dans ses bras, Tomoyo et Yuka dansèrent ensemble, l’aînée montrant toutes les chorégraphies qu’elle connaissait, Mina courut jusqu’à Satsuma et voulut danser avec lui ce qui fit rougir celui ci autant qu’ Ikuto avant de lui confier Kudamon ce qui ravit encore plus la gamine, Kyo resta un peu sur le côté admirant sa petite sœur qui venait de se marier et s’en sentant fier, Falcomon et Piyomon essayèrent de danser ensemble mais chacun envoyait toujours une aile à l’autre les obligeant à arrêter très vite …
Au beau milieu de ces festivités, Suguru avait rejoint Satsuma et Yushima discutant avec eux lorsque Kyoko s’avança vers lui.
_Mon cher beau-papa, vous me faites danser ? demanda Kyoko.
_Tu le veux vraiment ? s’étonna Suguru. Après ce qui s’est passé à l’église, je croyais que tu m’en voudrai un moment.
_Voyons, beau-papa, si on devait en vouloir à un beau-parent chaque fois qu’ils nous ridiculisent, on ne parlerait plus à aucun, fit Kyoko. Venez !
Ainsi mis en confiance, Suguru sourit et prit le bras de sa belle-fille. En même temps, Yushima donna un petit coude à Satsuma qui lui répondit par un sourire plus qu’amusé. Tous deux avaient déjà compris l’idée que Kyoko avait en tête.
Posant ses mains sur la taille de la jeune femme qui mit les siennes à son cou, Suguru commença à danser quand celle ci lui écrasa délibérément les pieds. Suguru ne dit rien : un homme ne devait pas se plaindre des coups, surtout pas ceux donnés par une femme.
En elle-même, Kyoko savourait délicieusement sa vengeance et se félicitait que son beau-père possédait un orgueil et un ego aussi développés.
De plus en fatigués par ses coups sur ses pieds, Suguru se demanda comment abréger cette souffrance au plus vite puis songea que s’il l’amenait près du buffet, elle s’arrêterait peut être pour manger. Ainsi il s’approcha lentement en dansant, et recevant sans cesse la pointe de ses talons sur ses pieds, vers la table.
Au même moment, Raramon avait apporté un verre de jus de fruits à Agumon qui l’avala d’une seule traite. Cependant la digimon s’était trompée et avait versé dedans de la sauce piment si bien que le dinosaure digimon sentit ses entrailles le brûler affreusement.
Courant rapidement vers le buffet afin d’avaler du buffet, il percuta Suguru et Kyoko qui dansaient qui s’écrasèrent sur une table. Les plats de celle ci s’envolèrent tous tandis que l’immense saladier rempli d’huile bien grasse retomba sur les cheveux de Kyoko.
Furieuse, Kyoko se releva en tenant d’une main son beau-père par le col de son tee-shirt et de l’autre le lézard de son mari.
_VOUS ETES INCAPABLES DE NE PAS FAIRE UNE BÊTISE TOUS LES DEUX, HEIN ? PUISQUE C’ EST AINSI ….
Les déposant au sol, la jeune femme les traîna sur toute la longueur du jardin avant de les lâcher près de la maison où elle les ligota très solidement l’un à l’autre.
_A présent, tout le monde, la fête continue ! s’écria Kyoko. Dansez et amusez-vous ! Les nuisances ont été neutralisé !

Fin de l’histoire